Viennoiseries & cie

Journal de l'atelier des journalistes du Lycée Français de Vienne

Bienvenue au journal Viennoiseries & cie !

Chers camarades, chères camarades…
Bienvenue sur le journal des jeunes reporters internationaux de Vienne du Lycée Français de Vienne !
Nous sommes une équipe d’élèves motivés qui ont le désir de devenir journalistes ou bien simplement de partager leurs opinions, leurs idées, leurs rêves…
Mais ce journal, c’est surtout pour vous que nous l’écrivons. Actualités du monde et de notre lycée, conseils dans le domaine de la culture, recettes de cuisine, page de jeu avec horoscopes… Voilà quelques-unes des rubriques que vous y trouverez, que ce soit sous la forme d’articles, de vidéos ou de podcasts. Grâce à « l’écho des élèves », les journalistes en herbe parmi vous pourront même publier leurs propres travaux.
Sans autre commentaire, bonne lecture !

 

Conseils pour l’épreuve écrite du bac de français : Episode 2 – La dissertation

avec les Terminales du JRI: Ferdinand, Clara, Licia, Victoria et Aina

Conseils pour l’épreuve écrite du bac de français : Episode 1 – Le commentaire

avec les Terminales du JRI: Ferdinand, Clara, Licia, Victoria et Aina

Podcast St. Valentin – Quelle est l’histoire d’amoureux célèbres qui t’a le plus marqué ?

de Victoria K., Clara H., Ferdinand T. et Aina S.

Lutte contre les violences faites aux femmes

de Victoria K., Clara H. et Ferdinand T.

Vienna Science Fair 2023

Le samedi 22 avril 2023, l’ exposition de sciences de Vienne (Vienna Science Fair) a eu lieu dans l’établissement de la VIS (Vienna International School).

Clara H. (1ère 5) a eu la chance de participer et a gagné le prix “Best in Computer and Physical Science” (meilleure dans sa catégorie). Ainsi, elle vous présente son projet “Saving the Planet with Compression or which language is the most eco-friendly” (en français : Sauver la planète avec la compression de documents ou quelle langue est la moins polluante) :

Le cross du Lycée est de retour!

Les jeudi 27 et vendredi 28 avril 2023 se déroule au Lycée français de Vienne le cross du lycée, organisé par M. Mouysset, soutenu par les professeurs d’EPS et les professeurs de l’école élémentaire qui ont entraîné leurs élèves.

Après avoir été suspendu pendant trois ans à cause de la pandémie du Covid-19, le cross reprend enfin cette année ! Y participent élèves âgés de cinq à quinze ans, du CP à la troisième.
Les élèves du primaire, du CP au CM2, ont pour défi de courir la plus longue distance possible dans un temps imparti : huit minutes pour les CP, quinze minutes pour les CM2.
Les collégiens devront quant à eux courir un nombre de tours donnés dans la cour du lycée : trois tours pour les sixièmes et cinquièmes, l’équivalent d’environ 2,3 kilomètres, quatre tours pour les quatrièmes et troisièmes, soit environ 3,2 kilomètres.

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Le cross, qui existe depuis une dizaine d’années, a pour principal objectif d’encourager les élèves à prendre plaisir à courir, en particulier sur une longue distance, et à leur permettre de travailler leur endurance.

Mais le cross a un objectif bien plus large, cet événement a pour but de soutenir une association caritative différente chaque année, choisie par les représentants des élèves élus au Conseil de la vie Collégienne et au Conseil de la Vie Lycéenne. L’association choisie est toujours une association locale viennoise.
Cette année l’association Rainman’s Home Wien a été sélectionnée.
Cette organisation cherche à promouvoir l’intégration dans la société et à améliorer la qualité de vie des personnes autistes et de leurs familles en rendant visible la grande diversité de types d’autisme existants. Elle veille à encourager leur autonomie dans leur vie quotidienne ainsi que sur le marché du travail.
Les généreuses donations des élèves et de leurs parents sont collectées dans une urne se trouvant dans le gymnase.

Bonne chance aux coureurs ! Et…à vos marques, prêts,…courez !

Pour en apprendre plus sur cette association et ses actions, n’hésitez pas à visiter leur site : https://rainman.at/

Quiz de la semaine #9

par Clara H.

Le direct des Webradios 2023 : une belle aventure pédagogique

Mardi 28 mars 2023, Kyra, Mariam et Laetitia étaient en direct pendant 50 minutes au Studio Molière du Lycée Français de Vienne. Cet événement sur le thème de « L’info sur tous les fronts » organisé par l’Aefe pour la semaine des Webradios 2023 s’est déroulé à l’occasion de la 34ème semaine de la presse mise en place par le CLEMI : le Centre pour L’Education aux Médias et à l’Information.

Kyra, Laetitia et Mariam, sur la scène du Studio Molière

Le direct des Webradios AEFE 2023 en quelques chiffres : 

2 caméras 

3 animatrices

5 professeurs impliqués 

7 élèves de CM2 interviewés

1 technicien et son assistante JRI

10 podcasts diffusés à l’antenne 

2 journalistes professionnels interviewés

9 JRI (Jeunes Reporters Internationaux) impliqués

3 élèves de seconde et 2 de quatrième interviewées 

1 représentante de Reporter Sans Frontière interviewée

2 classes de CM2 et leurs professeurs présents dans le public

2 coordinatrices de projet ultra motivées avec plus de 40 heures de préparation cumulées au compteur ! (Coordination, corrections successives, communication, réunions préparatoires, répétition générale, grand direct…)

Résultat : 

5 professeurs heureux et fiers du travail qu’ont fourni leurs élèves et du résultat obtenu, et des élèves de CM2 conquis qui eux aussi rêvent un jour de se lancer à leur tour dans l’aventure du direct. 

Bravo à toutes et à tous ! 

Merci aux professeurs d’histoire Christelle Lamote et Philippe Merleau pour leur engagement dans l’éducation aux médias.

Un grand merci à Jean-Baptiste Duhau pour la prouesse technique réalisée : coordonner la diffusion de l’émission aussi bien en ligne qu’en direct pour notre public. 

Merci à Mmes Spring et Kantner pour leur travail de coordination ! 

Découvrez cet événement en replay en suivant le lien ci-dessous : 

https://m.twitch.tv/videos/1777923010

Un jour : une question !

À l’occasion de la semaine de la presse 2023, nous posons chaque jour une question à un journaliste : 

Aujourd’hui, nous avons demandé au journaliste de l’AFP Blaise Gauquelin : “Qu’est-ce qu’un « fake news » ?” 

Questions Kombini

par Mariam K., Anais B., Camila S., Sara H., Nira, Cybèle D., Romain et Luce

Découvrez en exclusivité le podcast de l’interview de jeunes musiciens de l’Orchestre des lycées français du monde !

🎧 Podcast OLFM 2023Download

Emmanuel du Mexique au violoncelle, Antonia de Pologne à la flûte traversière, deux élèves musiciens de l’OLFM, et Elena ancienne élève et aujourd’hui tutrice, nous partagent leurs expériences avec des anecdotes qui donnent envie de rejoindre cette grande famille multiculturelle qu’est l’OLFM !

Jour 4 : L’OLFM à Vienne, les JRI sur le terrain

par Sara H., Camila S., Cybele D., Nira M.

Cette année, le Lycée Français de Vienne accueille pendant dix jours en Mars 2023 la 9e édition de l’OLFM, l’Orchestre des lycées français du monde.

L’OLFM est un projet musical qui a débuté en 2015 dirigé par Adriana Tanus, professeure de musique au Lycée Français de Madrid. 

Cet orchestre se rassemble chaque année dans un lycée français du réseau géré par l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger pour partager la passion de la musique à travers la langue française. 

Les jeunes musiciens sont choisis à partir de candidatures envoyées en début d’année, ainsi près de 70 élèves du monde entier se retrouvent et jouent ensemble, pour préparer un concert.

Des JRI du Lycée Français de Vienne

En cette occasion les élèves se rendent à Vienne, capitale de la musique classique et hub pluriculturel. Cet événement est couvert par les Jeunes Reporteurs Internationaux (JRI) issus des lycées français de Vienne, de Varsovie et des Canaries.

L’éducation aux médias et à l’information (EMI) est encouragée par l’AEFE à travers le projet JRI dans les Lycées faisant partie du réseau. Ces élèves sont formés et accompagnés par des professionnels pour couvrir les évènements tels que l’OLFM ou bien les JIJ (Jeux internationaux de la Jeunesse).

Aujourd’hui, l’Orchestre s’est divisé pour répéter en partiel, les cordes et les vents, chacun de leur côté afin d’améliorer l’harmonie.

En outre, l’orchestre du LFV se prépare dès ce lundi à rejoindre les autres musiciens pour le chant ukrainien.Des reportages, articles, photos, podcasts continueront d’être publiés tout au long de la semaine sur les réseaux sociaux du Lycée Français de Vienne et de l’AEFE. 

Répétition des cordes en partiel
Répétition des vents en partiel
Première répétition de l’orchestre du LFV

Horoscope mars 2023

Découvrez notre nouvelle article sur la première journée des membres de l’Orchestre au LFV !

Quiz de la semaine

par Sarah H.

Recette des Vanillekipferl

de Lila B.

Pour environ 35 biscuits :

Ingrédients : 

Pour le biscuit : 

  1. 150g de farine
  2. 125g de beurre mou
  3. 50g de poudre d’amande
  4. 40g de sucre en poudre
  5. ½ c. à c. d’extrait de vanille ou vanille liquide
  6. 1 sachet de sucre vanillé

Pour la finition :  

  1. 2 sachets de sucre vanillé 
  2. 60g de sucre glace

Préparation : ~15 min.

Cuisson : ~20 min. 

Etapes :

  1. Préchauffez votre four à 170°C

Oceans. Collections. Reflections.

par Cybèle D.

(George Nuku; press photo, KHM-Museumsverband)

George Nuku, artiste māori âgé de 58 ans, nous plonge à travers son art dans une culture ancestrale méconnue. Cette exposition, gratuite pour les étudiants jusqu’à 19 ans, est à retrouver au Weltmuseum, jusqu’au 31 janvier 2023. 

À travers neuf pièces, aux thèmes différents, Nuku nous donne la possibilité de nous libérer de la réalité en nous proposant une expérience unique : un voyage à travers le temps et l’espace. Ce projet, qui n’aurait pas vu le jour sans le concours des 170 volontaires qui ont aidé à mettre en place l’exposition, est sûrement l’un des travaux les plus ambitieux de George Nuku. En effet, l’artiste, connu pour son utilisation du plexiglas, du plastique et du polystyrène dans son art, n’en est pas à son coup d’essai. D’aucuns se souviennent par exemple de l’exposition “Bottled Ocean” dans le Theseus Temple à Vienne, où Nuku a recréé le fond de l’océan à partir de divers plastiques. 

Cette fois-ci encore, l’océan est au centre de l’exposition. En effet, dès l’entrée, le visiteur est accueilli par une baleine géante suspendue dans les airs, au-dessus d’une installation représentant un canoë, tous deux réalisés exclusivement à partir de plexiglas, plastique et polystyrène. Cela donne déjà au visiteur une première impression de ce qui l’attend : un spectacle d’une grandeur hypnotisante. 

       Ce qui fascine, dès la première salle, c’est cette capacité de l’artiste à transformer, comme par magie, des déchets plastiques en œuvres artistiques. Une grande partie des installations sont constituées d’un type de plastique jetable qui pollue la terre et, en particulier, les océans. L’artiste clame qu’il souhaite réparer notre relation avec le plastique et l’environnement, car ils sont tous deux sacrés pour lui. En effet, ce matériel, qui envahit chaque aspect de nos vies modernes, ne doit pas être diabolisé, selon l’artiste, car il est divin ! On touche ici à la singularité et l’originalité de Nuku. C’est ainsi qu’à travers cette exposition, Nuku parvient à créer des œuvres d’une impressionnante beauté à partir de ce matériel et réussit à nous faire adopter un nouveau regard.

Salle après salle, se dessine la vision du monde et de la nature des Maoris, ces populations polynésiennes autochtones de Nouvelle-Zélande. Le visiteur découvre la signification de tatouages maoris, leur croyance en la résurrection après la mort, à travers des œuvres et installations qui apparaissent comme un hommage de l’artiste à sa culture et ses croyances.

(Œuvre représentant les ancêtres maoris, leur peau recouverte avec des tatouages) 

Nuku offre enfin au visiteur un voyage dans l’histoire, en évoquant l’expédition “Novara”, qui eut lieu en 1858-1859. Une série de portraits et installations illustre ce voyage de deux explorateurs maoris qui visitèrent l’Autriche et furent accueillis avec enthousiasme par la population autrichienne : une toute première rencontre entre ces deux cultures, à laquelle rend hommage Nuku, et dans le sillage de laquelle l’artiste souhaite inscrire son exposition.

(Toetoe Tumohe et Hemara Te Rerehau ont visité Vienne pour se familiariser avec le mode de vie européen) 

Ce que propose Nuku, va bien au-delà d’une simple exposition : c’est un voyage en terre inconnue, où se mêlent des matières, supports, couleurs et formes variés. C’est une véritable expérience : une découverte esthétique et sensorielle d’une culture lointaine, de son histoire, mais aussi de la beauté paradoxale du plastique.

Un voyage dans le temps et l’espace qui ne manquera pas de vous surprendre ! Si vous voulez être émerveillé.e, ne ratez pas Oceans. Collections. Reflexions.

Abdulrazak Gurnah : quand Zanzibar rencontre la Suède

Par Inès H.

Les livres d’Abdulrazak Gurnah, avec des titres évocateurs comme Paradis ou Près de la mer, remplissent depuis quelques mois les librairies d’un souffle exotique, gorgé des senteurs riches de Zanzibar à l’époque coloniale. D’où vient cette soudaine renommée ? Cet écrivain méconnu, zanzibari de naissance et britannique de nationalité, s’est vu décerner le Prix Nobel de littérature 2021, à la grande surprise des éditeurs.

Une nomination inattendue

La remise du Prix Nobel de littérature à l’ambassade de Suède au Royaume-Uni

Lorsque le Comité Nobel annonce le 7 octobre 2021 le prix Nobel de littérature, le monde reste stupéfié par ce coup de théâtre. Abdulrazak Gurnah affirmera lui-même : « J’étais dans ma cuisine quand la nouvelle est tombée. J’ai cru à un canular.» Les critiques et les éditeurs ignorent tout de cet auteur tanzanien de 72 ans, absent des pronostics pour le Prix Nobel. Selon Le Monde, « son propre éditeur en Suède, Henrik Celander, a expliqué à la presse suédoise qu’il n’aurait jamais imaginé qu’il décroche le Graal littéraire. » Cette nomination, bien qu’elle récompense évidemment un remarquable travail littéraire, revêt également une dimension symbolique : ce n’est que la deuxième fois en trente-cinq ans qu’un écrivain africain se voit décerner le prix Nobel. Pour rompre avec sa tradition très occidentale, le Prix Nobel avait promis d’élargir ses horizons à des écrivains du monde entier, une promesse aujourd’hui tenue.

Abdulrazak Gurnah : un Zanzibari londonien

Abdulrazak Gurnah en 2021

Issu de la classe moyenne, Abdulrazak Gurnah naît en 1948 à Zanzibar, une île sous protectorat britannique qui voit déjà naître de fortes revendications politiques. Il est instruit dans l’une des nombreuses écoles coloniales instaurées par les Britanniques, étant endoctriné à accepter et même estimer l’occupation étrangère. Il affirmera ainsi dans son discours de réception du prix Nobel : « la domination s’est déguisée en euphémismes et nous avons accepté le subterfuge ». Néanmoins, la révolution à tendance marxiste de 1964, mettant un terme au protectorat britannique, le conduit à quitter Zanzibar pour fuir la répression raciale, les violences et les arrestations de masse. À l’âge de 18 ans, il s’installe au Royaume-Uni, étudiant tout d’abord au Christ Church College puis à l’université de Kent, où il devient professeur, spécialisé dans les études postcoloniales et directeur des études supérieures jusqu’à sa retraite.

Le quartier historique de Zanzibar : Stone Town

Gurnah n’oublie cependant jamais son île natale, Zanzibar, qui inspirera la plupart de ses œuvres. Bien qu’il ne soit pas connu dans son pays d’origine, ses romans mettent souvent en scène des protagonistes zanzibaris ou tanzaniens, et rapportent de manière à la fois vivante et légère l’ambiance qui y règne, entre un cadre paradisiaque et des conditions de vie précaires. Selon le jury du prix Nobel de littérature, ils témoignent d’une « analyse pénétrante et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés écartelés entre cultures et continents ». Son œuvre dresse le portrait d’une Afrique souvent mal connue ou hautement stéréotypée, marquée par la diversité culturelle et les inégalités sociales.

Paradis (1994) : un monde proche de l’Enfer

Le roman Paradis d’Abdulrazak Gurnah est paru en 1994 : il retrace l’histoire de Yusuf, né au début du XXème siècle en Tanzanie et vendu par son père au riche marchand arabe Aziz, afin de rembourser une dette. Emmené loin de sa famille, il rencontre Khalil, son compagnon d’infortune, qui l’aide à subsister dans un monde tourmenté. Car en ville, les Africains natifs côtoient les Arabes musulmans et les Indiens hindous, sans parler des colons allemands qui effraient par leur couleur de peau, leur accoutrement et surtout leur équipement militaire. De la même manière, des mots issus de l’arabe, du swahili ou de l’allemand côtoient les mots anglais dans le texte original de Gurnah. Si Yusuf se sent tout d’abord dépaysé, c’est en effet parce que Khalil et Aziz ne parlent qu’arabe. Lorsque Yusuf se met en route vers l’intérieur du pays pour vendre des marchandises précieuses, il apprend la cupidité, mais aussi la survie pure et simple, face à des tribus parfois hostiles et des conditions de vie difficiles. Les violences envers les femmes, l’esclavage sexuel, la servitude envers les plus riches, l’oppression des religions : toutes ces réalités font de l’univers de Paradis un enfer, conférant au titre une dimension ironique propre au regard de Yusuf et de Gurnah. Et c’est ainsi que, dans ce qui s’apparente à un roman d’apprentissage, Yusuf finira par fuir la servitude, s’inscrivant dans l’armée allemande pour combattre pendant la première guerre mondiale. La fin reste ouverte : y sera-t-il plus libre ?

Le roman de Gurnah nous plonge dans un monde qui nous était jusqu’ici inconnu : ce portrait authentique d’une Afrique coloniale, peu médiatisée et finalement peu connue du grand public, bouleverse les clichés occidentaux. Mais la grande originalité du roman réside surtout dans l’enchevêtrement de styles contraires : une tonalité à l’apparence légère, proche de l’oralité et fort simple à appréhender, s’oppose à quelques descriptions lyriques où une profusion d’images évoque les paysages et les moeurs d’une société en pleine mutation. Et cet entrecroisement révèle également l’ambiguïté du titre, ce paradis étant assez paradoxal : ce roman montre la réalité telle qu’elle est, sans fioritures ni ornements, et pourtant le style possède en lui la capacité de les sublimer, de tracer un portrait de l’humaine condition dans sa forme la plus achevée. Les nombreux dialogues, avec des voix qui résonnent de manière si variée, en commençant par les différentes langues, colorent le texte d’une admirable authenticité. Paradis, s’il n’est ni un conte ni véritablement un roman, est donc une œuvre profondément humaine.

par Sara H.

Interview avec Mme Durand-Assouly

par Ines H. et Camila S.

Kikanku – Episode 3

par Alice G., Etienne K, Lilli Q., Maël C. et Vassilios Z.

Quiz de la semaine

par Sara H.

Quiz de la semaine

par Sara H.

Quiz Spécial

par Sara H.

Horoscope Mai

de Cybèle D.

Quiz 4

par Sara H.

La semaine de la presse au lycée français de Vienne

Inès H.

Au cours de la semaine de la presse, les documentalistes du CDI ont organisé au LFV des activités créées par le CLEMI (le centre pour l’éducation aux médias et à l’information). Des élèves de la 5eme à la 2nde ont ainsi pu se mettre dans la peau de journalistes professionnels !

Venise sous un autre angle : Venise à Vienne et Vienne à Venise

Luisa M.

Hans Makart, Venedig rend hommage à Caterina Cornaro, 1872–1873, Belvedere,

Venise… Une ville magnifique dont la beauté singulière est reconnue dans le monde entier. Une perle, qui pourtant est menacée de se trouver  dans les profondeurs des océans dans un futur proche. L´exposition « Viva Venezia ! », qui se trouve au Belvédère jusqu’au 4 septembre 2022, nous fait visiter le Venise du XIXème siècle lors de la construction des mythes qui l’entourent, au début du tourisme de masse et d’un renversement politique…  

Il s´agit là d´une très belle exposition, agréable aussi en raison de sa taille raisonnable (il faut compter environ 1h30 pour la visiter). Mais ce sont surtout ces peintures majestueuses et lumineuses sous tous les formats imaginables dans le monde des arts, allant des dimensions d’une carte postale à celles d’un mur de 15 mètres de long, qui rendent cette exposition aussi surprenante ! Et tout cela sans qu’un format ne domine les autres. 

Antonio Romako, Jeune femme, nourissant les pigeons,
à une fenêtre sur la place Saint-Marc, vers 1875, Belvedere

 

Le spectateur est plongé au beau milieu d’œuvres d’artistes mondialement connus comme Turner qui nous impressionne – tout comme d’autres artistes d’ailleurs – par son interprétation aquarellée de Venise. Mais nous rencontrons aussi certains artistes – peut-être – pour la première fois comme August Theodore Schöpft. Ce dernier peint des œuvres qui de loin sont semblables à des photographies, et cela au XIXème siècle !

Ce qui paraît également extraordinaire, c’est le dialogue entre les œuvres et les artistes. C’est notamment le cas dans l’œuvre de Jacopo D´Andrea qui peint une rencontre idyllique entre Giovanni Bellini et Albrecht Dürer, assis à l’intérieur d’une gondole (un de ces multiples emblèmes de cette ville aux mille et un canaux). Ce tableau est à la fois un bel hommage rendu à ces deux artistes qui ont contribué à la construction de l’art vénitien du XVIème siècle, mais aussi une mise en abîme de ce qui est au cœur même de l’exposition : la rencontre féconde de différents artistes et de leurs œuvres.

Il serait pourtant réducteur de considérer cette exposition uniquement comme un charmant cours d’histoire des arts vénitiens. «  Viva Venezia » nous raconte bien plus : elle nous montre en outre l’évolution et l’histoire de Venise au XIXème siècle, quand – cela en étonnera sans doute certains – cette ville était sous domination autrichienne ! Le connaisseur saura sans doute percevoir le regard autrichien porté sur Venise dans certains tableaux. Cette exposition permet donc également d’approfondir les connaissances en ce qui concerne l’histoire autrichienne, et notamment la monarchie des Habsbourg au XIXème siècle, tout en s’amusant !

L’exposition « Viva Venezia » est vivement conseillée à celles et ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances historiques et artistiques. Le visiteur en sort conquis, avec le sentiment d’un véritable enrichissement grâce à ce contact avec des tableaux sublimes, presque magiques. 

Ludwig Johann Passini, marchand de citrouilles à Chiogga, 1876, Belvedere

Recette Cookies au chocolat

Lucie F.

Chères lectrices, chers lecteurs, Hedwige ayant attrapé le Covid, elle a chargé son ami Bruno l’ours brun de trouver la meilleure recette de cookies au monde : 

voici la recette des Soft Cookies Double Chocolat !

INGRÉDIENTS

  • 110g de beurre doux ramolli                                                                                             
  •  30g de cacao en poudre tamisé
  • 130g de sucre roux                                                                                                                   
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude  
  • 1 œuf                                                                                                                                         
  •  125g de chocolat noir fondu
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille                                                                                        
  • 280g de pépites de chocolat 
  • 150g de farine tamisée

Ein Bild, das drinnen enthält.

Automatisch generierte Beschreibung

Préchauffez le four à 160°. Dans un saladier, battre le beurre et le sucre jusqu’à qu’ils soient bien mélangés.

Ajoutez l’œuf et la vanille et battez de nouveau.

Ajoutez maintenant les pépites de chocolat et répartissez-les bien dans le mélange. Formez de petites boules avec la pâte et disposez-les sur du papier de cuisson. Aplatissez-les légèrement. Mettre au four pendant 10 à 12 minutes.

Sortez les cookies du four, laissez refroidir quelques minutes. Il ne vous reste plus qu’à les déguster !

Bon appétit !

Interview d’Esther Bourasseau

Par Samuel K. et Elias C.

Quiz de la semaine

Par Sara H.

Horoscope avril

De Luisa M. et Sophia S.

Kikanku – Episode 2

par Félicité K. et Kiyan H.

Quiz de la semaine

de Sara H.

Quiz de la Semaine

de Sara H.

Il était une fois, le Lycée Français de Vienne…

Inès H.

Le Lycée Français de Vienne a toujours eu un statut hors du commun : semblable à un îlot de culture française au milieu de l’Autriche, il forme des citoyens plurilingues et multiculturels depuis la deuxième moitié du XXème siècle. Aujourd’hui, 76 ans après sa création, il accueille des élèves du monde entier et communique activement avec d’autres Lycées Français à l’étranger.

La présence française en Autriche dans un contexte d’après-guerre

1945 : la Seconde Guerre mondiale vient de s’achever sur la victoire des Alliés et la chute de l’Allemagne nazie. Vienne, à l’instar de l’Autriche entière, est partagée en quatre zones d’occupation, respectivement dirigées par les Britanniques, les Américains, les Russes et les Français. C’est dans ce contexte qu‘Antoine Béthouart, important général français et compagnon de la Libération, est nommé au commandement en chef des forces françaises en Autriche.

Il décide en novembre 1945 de créer une école française dans le Tyrol, dans la zone d’occupation française. Le Lycée Français de Fulpmes, dont le programme met l’accent sur l’éducation physique ainsi que sur l’apprentissage des langues anciennes et modernes, accueille dès le mois de mai 1946 200 élèves, dont beaucoup sont autrichiens. Bien qu’il soit fermé en 1950, il demeure le premier Lycée Français en  Autriche.

La naissance du Lycée Français de Vienne

Le Lycée Français de Vienne ouvre ses portes le 11 mai 1946 dans des locaux provisoires. Il paraît immédiatement extrêmement moderne, car il accueille des élèves de toutes les nationalités. Bien qu’il soit à l’origine créé pour accueillir les enfants des troupes d’occupation françaises, la France souhaite également, main dans la main avec l’Autriche, permettre aux enfants autrichiens de vivre, après les affres du nazisme, dans une Autriche libre et intégrée au sein de l’Europe. Alors que l’ONU vient juste d’être créée, ce lycée plurilingue en Europe centrale représente la solidarité, l’égalité des peuples, le multiculturalisme, en un mot, la paix.

L’emblématique hall du lycée en 1960

Mais c’est aussi la bonne qualité de la cuisine de la cantine qui attire les parents autrichiens, et qui le distingue des lycées gratuits de la ville de Vienne à cette époque. En période d’après-guerre et de pénurie alimentaire généralisée, la cantine du Lycée Français sert des plats complets tous les jours, avec de la viande et des légumes frais, même en hiver. De plus, il propose des cours pendant toute la journée, une pratique habituelle en France mais pas en Autriche.

Un lycée qui s’enracine et prend de la valeur

En 1947 et en 1952, le Lycée signe deux accords successifs : un accord culturel entre la France et l’Autriche, ainsi qu’un contrat définissant les équivalences entre la Matura et le baccalauréat. Il prend alors son statut tout particulier d’établissement laïque, mais proposant des cours de religion aux élèves autrichiens, et permet aux élèves d’en sortir avec la Matura autrichienne et le baccalauréat français.

 L’entrée du lycée dans le film “Wie die Jungen sungen”

 

Le 8 mai 1954, le Lycée Français de Vienne s’installe dans ses bâtiments actuels de la Liechtensteinstraße, dans le parc du palais Clam Gallas. La même année, l’Agence d’information des États-Unis réalise un film intitulé « Wie die Jungen sungen », dans lequel le plurilinguisme et le multiculturalisme des élèves du Lycée Français sont mis en valeur, pour inciter à développer les échanges culturels internationaux.

Face à la montée du nombre d’inscriptions, le lycée décide de s’agrandir. En 1984, il ouvre une école maternelle dans la Grinzingerstraße, au milieu d’un quartier prisé de la ville. Le site de la Liechtensteinstraße se dote d’un nouveau bâtiment, dédié à l’école élémentaire, en 1991.

Le Lycée aujourd’hui 

Depuis 1990, le Lycée Français de Vienne est l’un des 552 établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Son homologation garantit sa conformité au système éducatif français. Ayant le statut d’un établissement en gestion directe, l’AEFE lui accorde des subventions et rémunère une partie du personnel. C’est l’État autrichien qui paye l’autre partie.

La nouvelle entrée du lycée en 2021

Durant les dernières années, notre lycée a beaucoup changé : l’ouverture d’une classe préparatoire économique en 2008 (fermée en 2021), la rénovation du « Studio Molière » et la construction d’un nouveau bâtiment à l’aspect futuriste en 2017, ainsi que la création d’une entrée plus sécurisée en 2019 ont contribué à sa modernisation et son développement. Le Lycée Français de Vienne accueille aujourd’hui 1800 élèves de 85 nationalités différentes, et continue à diffuser les valeurs de solidarité et d’union.

CAFÉ EUROPA : un débat sur la liberté de la presse en Europe

Fanny V. et Emily E.

À l’occasion de la Présidence française de l’UE, l’Institut français a organisé une matinée de débats sur la situation de la presse sur le continent. En Autriche, deux journalistes français et autrichien, Alain Guillemoles et Rainer Schüller, ont débattu dans le café Sperl sur la question de la liberté de la presse et la liberté d’expression, des thèmes cruciaux, dans la situation de crise actuelle.

Les deux journalistes et les modératrices au café Sperl, à Vienne

  Depuis des siècles les cafés sont des lieux de rencontres, de discussions et d’échanges d’idées, où les intellectuels lisent et débattent, enivrés par l’odeur délicieuse de café, chocolat chaud, gâteaux, et croissants. Pour célébrer cette tradition, une matinée de débats intitulée “CAFÉ EUROPA”, a réuni le 5 mars 2022 des journalistes dans les cafés historiques des capitales européennes pour débattre sur la liberté de la presse et d’expression, un sujet particulièrement actuel. 

Deux étudiantes des universités de Vienne et de Salzbourg ont encadré le débat et posé des questions à nos deux journalistes, Alain Guillemoles, chef adjoint du service économie du journal français La Croix, et Rainer Schüller, rédacteur en chef adjoint du journal autrichien Der Standard

Rôles du journalisme

Les deux journalistes ont présenté différentes facettes et rôles du journalisme, proposant une définition progressive, à deux voix. 

Les deux hommes sont d’accord sur une chose : le journaliste fait un travail d’information et surtout de sélection de l’information. Alain Guillemoles se voit avant tout comme quelqu’un qui a pour vocation de donner au lecteur les informations qui lui permettront de comprendre l’actualité et les événements dans le monde. Il poursuit en rappelant que toute prise de position est exclue, car le rôle du journaliste est justement avant tout de permettre de différencier l’information de l’opinion. Rainer Schüller acquiesce et ajoute que le journaliste doit informer, certes, mais a aussi pour mission de vérifier que le droit soit respecté, notamment par les gouvernements successifs. La presse est donc véritablement un pilier de la démocratie. Pourtant, ces dernières années, le travail des journalistes est souvent critiqué, dévalorisé et doit résister face à plusieurs dangers.

Face à la désinformation : la censure, un moyen nécessaire ?

Dans notre ère digitale, l’information est plus accessible que jamais. Elle est donc devenue un enjeu de pouvoir. Tout le monde peut lire, partager et même diffuser des informations. Ainsi, nous nous trouvons tous les jours inondés par un flux d’informations infini qui rend la distinction entre le vrai et le faux périlleuse. 

En temps de guerre, l’information et la désinformation sont un enjeu majeur, puisque l’opinion publique joue un rôle important. Dans ce contexte, « il est d’autant plus important d’avoir des correspondants indépendants sur les lieux de conflits » affirme Alain Guillemoles. Selon lui, eux seuls pourront vérifier les allégations et rumeurs qui circulent. 

Mais que se passe-t-il lorsque ce ne sont plus de simples citoyens mais des médias que l’on accuse de désinformation ? La question a été vivement débattue par les deux journalistes présents. D’après Alain Guillemoles, il serait naïf d’autoriser l’activité d’une plateforme de diffusion que l’on accuse de désinformer et de faire de la propagande. Au contraire, selon le journaliste du Standard, la censure n’est pas la réponse adaptée, car utiliser la censure serait justement agir comme le ferait un régime autoritaire. Pour le journaliste autrichien, il faudrait surtout éduquer, et enseigner, dès l’école, à reconnaître ce qu’est une information fiable. C’est sur cette déclaration que s’est terminé le débat, laissant place ensuite à de nombreuses questions du public réuni au café Sperl ce samedi. 

Un classement surprenant

Une première question aborde le classement mondial de la liberté de la presse 2021, publié en mars 2022. La France, d’après le dernier classement de Reporters sans Frontières, se tient à la 34ème place en ce qui concerne la liberté de la presse. Cette place confirme que la liberté de la presse est garantie en France, mais pourquoi la France ne se trouve-t-elle pas plus haut dans le classement cette année ?  Alain Guillemoles rappelle tout d’abord que des journalistes français ont été victimes de la violence de quelques manifestants ces dernières années. Il explique que cette violence contre la presse est due au fait qu’une partie de la population considère les journalistes en France comme des membres de l’élite, et les regarde avec défiance. De plus, la question du secret des sources explique sans doute également ce classement, surtout depuis la mise en place d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, qui, selon certains journalistes d’investigation, complique leur travail.

L’Autriche se trouve à la 17ème place du même classement cette année. 

 Rainer Schüller nous rappelle que quel que soit le classement de son pays, la liberté de la presse ne doit jamais être considérée comme un acquis, qu’il faut toujours rester vigilant et lutter pour la défendre.

Citoyens : comment soutenir la presse et la liberté d’expression ?

Une dernière question a été abordée : celle du rôle que chaque citoyen peut jouer pour soutenir la liberté d’expression. Les deux journalistes prodiguent un premier conseil : acheter des journaux. Le problème principal rencontré par les journaux aujourd’hui est financier. Produire un contenu de qualité coûte cher et les journaux sont à présent en rivalités avec les offres gratuites, qui sont de facto de moins bonne qualité.

Ils affirment ensuite tous deux qu’il faut toujours rester critique, et se poser des questions sur ses sources. Rainer Schüller déclare même que  « chacun d‘entre nous, lorsqu’il s’informe, devrait faire un travail de journaliste. » C’est-à-dire vérifier les informations, varier ses sources d’information, s’interroger sur la fiabilité du média sur lequel se trouve l’information et différencier informations et commentaires.

Des élèves de l’atelier journal du lycée en compagnie des deux journalistes et des modératrices du débat.

  

Simone Veil – 8 mars

Lucie F.

Bonjour ! À l’occasion de la journée des droits des femmes, nous lançons ce podcast consacré aux femmes qui ont marqué l’histoire. Notre premier épisode est consacré à la femme politique française Simone Veil.
Bonne écoute et bonne journée !

Horoscope mars

de Luisa M., Emily E. et Sophia S.

Un jour de carnaval

par Anna T.

Chère Mariam,

                   Si tu es face à un problème et que tu n’arrives pas à lui trouver de solution… Cette rubrique est faite pour toi. Raconte en quelques lignes ce qui t’arrive et envoie-le à l’adresse suivante : journalistesdulfv@gmail.com avec l’objet : « Chère Mariam ». Chaque semaine Mariam et son équipe répondent à la lettre d’un lecteur et lui donnent leurs meilleurs conseils.

Message pour Mariam :

Chère Mariam ! 

           J’ai une question très personnelle à te poser… Je suis au lycée depuis quelques années et je n’ai toujours pas trouvé d’amis. Même si j’ai fait des efforts pour m’intégrer dans certains groupes, j’ai l’impression que ma présence n’est pas la bienvenue et que je ne fais que gêner. Mes camarades de classe ne font aucun effort pour venir à moi. Est-ce que tu sais comment je pourrais changer cela ? Comment ne pas rester seul en classe et pendant les récréations ? J’espère que tu pourras m’aider.

Réponse : 

Chère lectrice ou cher lecteur anonyme ! 

            Ce problème est assez commun chez les élèves qui sont nouveaux au lycée, pourtant tu dis être dans le lycée depuis quelques années. Tout le monde veut appartenir à un groupe ou du moins ne pas être seul, c’est normal !

À cette période de l’année les groupes d’amis se sont sans doute déjà formés. Je ne pense pas que ta présence gêne tes camarades, je pense plutôt qu’il est toujours un peu déstabilisant d’intégrer quelqu’un dans un groupe d’amis. 

Sois gentil(le), pas naïf(ve)! Essaye de parler à plusieurs personnes et non pas un seul groupe de personnes uniquement. 

Je te conseillerais donc de trouver des gens qui ont les mêmes centres d’intérêts que toi ou de t’intéresser aux choses que tes camarades de classe apprécient et d’essayer de les aborder et de parler de ce qu’ils aiment. 

Ne presse pas trop les choses. S’attacher à quelqu’un prend du temps. Cependant, TU NE DOIS SURTOUT PAS CHANGER POUR QUI QUE CE SOIT ! 

Tu pourrais aussi essayer de t’inscrire à un des clubs du lycée (journalisme, échec, basketball, etc.) Certains acceptent encore des élèves.

Je pense que t’inscrire à un club te permettra de te divertir, de trouver ta passion et aussi de te faire des amis ! Tu pourrais aussi demander à certains profs de te conseiller sur des gens du lycée qui auraient les mêmes passions que toi. Je te souhaite le meilleur.

COURAGE 🙂 ! Et n’hésite pas à m’écrire encore.  

                                Mariam 

Horoscope février

d’Emily E. et Fanny V.

La recette des crêpes façon Edwige !

EDWIGE CUISINE 

Depuis toute petite, Edwige n’a qu’un rêve en tête : devenir cuisinière ! Mais problème : elle a deux ailes gauches… 

Au club journal, nous avons décidé de lui laisser sa chance, et lui avons confié la chronique cuisine…  Suivez-la dans ses aventures et n’hésitez pas à l’encourager avec le #VasyEdwige.

Ingrédients : 

-300g de farine

-3 oeufs

-0,6L de lait

Pour une version sucrée ajoutez 75g de sucre et 1 c. à café d’extrait de vanille

Bon appétit !

Préparation : 

1. Prenez la farine et versez-la dans un grand saladier. 

2. Ajoutez les trois oeufs

3. Incorporez le lait petit à petit

4. Fouettez jusqu’à obtenir une pâte homogène.

5. Faites chauffer de l’huile sur une poêle et versez-y la pâte. (*pour les plus courageux d’entre vous, faites sauter les crêpes pour les retourner.)

6. Chouette appétit ! 

Kikanku – Episode 1

par Félicité K. et Kiyan H.

Les expositions du moment à Vienne

par Luisa M.

En ce début d’année, la capitale viennoise qui a abrité de nombreux artistes à la renommée mondiale comme Schiele ou Klimt, explore sa propre histoire, dans deux expositions récentes « Grenzland im Fokus. 100 Jahre Burgenland », au musée Westlicht  (14/12/2021 – 20/02/2022) et l’exposition des dessins de Paul Flora à l´Albertina (20 octobre 2021- 30 janvier 2022)

Dans les archives du Burgenland

L´exposition « Grenzland im Fokus. 100 Jahre Burgenland », Westlicht  (14.12.2021 – 20.02.2022) nous fait visiter une région frontalière, que nous ne connaissons peut-être pas si bien…

Cela fait maintenant 100 ans que le Burgenland fait partie de l’Autriche, une occasion de fête, et d’un hommage : l’exposition « Grenzland im Fokus. 100 Jahre Burgenland » (« Région frontalière dans le focus. 100 ans Burgenland »), que l’on peut encore aller voir jusqu’au 20 février. Des photos captivantes et très personnelles nous font voyager à travers l’histoire mouvementée et tourmentée du Burgenland, une région de l’Autriche que l’on connaît peut-être mal.

 

Les 100 photographies, choisies sur approximativement 500 000 photographies historiques, se caractérisent par leur singularité : leur caractère émouvant, amusant voire bizarre ou grotesque. Elles construisent une vision globale du Burgenland, qui repose sur le quotidien des habitants, sur des événements marquants et sur les évolutions sociales de ces cent dernières années. Peu importe la nationalité et les origines de chacun, tous ceux qui sortent de cette exposition, en savent un peu plus que lorsqu’ils sont entrés.

 

Une visite dans l’atelier de l’illustrateur Paul Flora

Les dessins de Paul Flora (1922-2009) exposés à l´Albertina, (20 octobre 2021- 30 janvier 2021) nous invitent à rêver.

Depuis quelques jours s’est achevée une exposition dédiée au travail de Paul Flora. Cette exposition de l´Albertina, s´est révélée à la fois intéressante et touchante. Les 130 travaux sélectionnés nous montrent l´évolution de la carrière et du style de cet artiste originaire du Tyrol. Ses œuvres résonnent en chacun, que l’on soit passionné par l’architecture, que l’on ait un faible pour l’humour, ou encore que l’on cherche simplement à passer un moment agréable. Amusants et raffinés, les dessins de Paul Flora ne sont pas destinés à transmettre un message quelconque, car comme ironisait l’artiste : « Ceux qui veulent dire quelque chose à quelqu´un, n´ont qu´à écrire un télégramme ». Ils invitent au contraire à rêver avec lui. 

En effet, Paul Flora ne fait que partager son regard sur le monde et ses fulgurances avec nous. Il nous invite à ouvrir notre esprit et notre fantaisie sur de nouvelles perceptions, nous offrant par exemple une série d’images d’une Venise rêveuse et mélancolique. D’autres esquisses revêtent un caractère plus perturbant et étrange, accordant par exemple à un dragon, né d’un conte de fée, une place sur un immeuble insignifiant et de peu d’apparence, ce qui le rend tout d’un coup captivant. Surprises et fantaisie sont au cœur de cette merveilleuse exposition.  

À vos marques, prêts, partez : La semaine olympique au lycée

par Cybèle D. et Camila S.

La Semaine Olympique et Paralympique
La Semaine Olympique et Paralympique (SOP) est un projet dédié aux valeurs du sport et de l’olympisme. Suite à la désignation de Paris comme ville organisatrice des prochains jeux olympiques d’été en 2024, la SOP a été organisée dans plusieurs lycées de l’AEFE.

M. Mouysset inscrivant les résultats des tournois

Responsable de la réalisation du projet 

Au lycée, la semaine olympique (SOP) a été instituée grâce à l’initiative d’un professeur de sport : M. Larrive. Mais à  l’origine, ce projet est une action impulsée par le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports. Ce sont les établissements et les enseignants qui décident s’ils participent au projet.

“Ce projet fait partie des différents projets sportifs du LFV qui lui ont permis  d’obtenir le label «génération 2024», qui promeut le sport.”

– M. Larrive

Objectif
La SOP permet de diversifier les activités proposées aux élèves, tout en les sensibilisant aux valeurs du sport et de l’olympisme, et de leur faire découvrir le rôle de jeune officiel, qui les implique dans
l’organisation. La SOP cherche aussi à changer le regard des élèves sur le handicap.

Un projet qui existe depuis 2017

Ce dispositif existe déjà depuis 2017, et c’est un an plus tard que le LFV s’est emparé du projet en organisant des discussions autour des valeurs de l’olympisme et du paralympisme. L’initiative a été interrompue par le coronavirus et seule une épreuve de « biathlon à la maison » a été organisée. Cette année, il a enfin été possible de réaliser des mini-jeux olympiques. 

Disciplines sportives choisies
Le matériel et les installations à disposition de chaque établissement jouent un grand rôle dans le choix des activités sportives. Dans la période actuelle, les activités doivent aussi respecter certaines exigences sanitaires. Il est clair que les activités sportives présentes aux jeux olympiques sont favorisées.

Les classes s’affrontent pendant leur cours d’EPS

Durant chaque cours de sport, des groupes étaient organisés et chaque groupe représentait un pays. Les élèves se sont défiés sur quatre épreuves : du volley-ball, de la gymnastique, du tir à l’arc et du tennis de table en situation de handicap. Les élèves ont dû jouer avec leur main non-dominante ce qui les a mis en difficulté. 

Le tournoi s’est achevé sur la proclamation des résultats et par une cérémonie de remise des médailles. Élèves et professeurs ont apprécié l’événement.

“Cette activité sportive m’a beaucoup plu. Elle nous a permis de faire quelque chose de différent et appris à
travailler en équipe !”

– Paul R., élève du lfv

Trine

par Eloi B.

   

Il y a des jeux vidéo qui nous emmènent dans des mondes fantastiques, dans des endroits regorgeant d’imaginaire et de féérie. Je suis moi-même très friand de ce genre d’univers. L’un m’a particulièrement marqué étant plus jeune. Il s’agit de l’univers de Trine, une série de jeux finlandais indépendants dont le premier est sorti en 2009 et le dernier, le 4, en 2019. Le jeu nous plonge dans la quête de trois personnages tentant de trouver un artéfact magique afin de sauver leur royaume. Je vous accorde que le scénario tient sur un ticket de métro. Mais ce serait une erreur de s’arrêter sur ce petit défaut. Le véritable point fort du jeu est la direction artistique enchanteresse, où la moindre lumière est un éclat de couleur. Comme il y en a partout dans le jeu, chaque décor déborde de féérie, le tout selon le niveau du jeu, car l’on progresse de niveau en niveau avec un lieu différent à chaque fois. Le tout sublimé par une bande son magnifique que j’écoute très régulièrement. Fun fact : le compositeur du jeu a aussi fait les musiques du jeu mobile Angry birds dont le style musical est totalement différent de Trine. Mais ce qui surprend et qui fait toute l’originalité de ce titre, c’est qu’il est en deux dimensions. Quand je l’ai découvert en 2010 grâce à mes frères, je me rappelle m’être demandé comment un jeu graphiquement si beau pouvait être un jeu de plateforme en 2D.

Abordons donc le gameplay. Nous jouons les trois personnages qui ont chacun leurs capacités. Le magicien Amadeus peut faire apparaître des caisses permettant d’atteindre des endroits en hauteurs, la voleuse Zoya est dotée d’un arc pour combattre les quelques ennemis du jeu ainsi que d’un grappin permettant de se balancer et le guerrier Pontius est très centré sur le combat avec son épée et son bouclier. Durant le jeu, nous gagnons tout de même quelques compétences permettant à nos héros d’avoir du nouvel équipement. 

Le premier jeu n’est pas très compliqué et se termine assez vite. C’est à partir du deuxième que l’univers Trine révèle son véritable potentiel avec plus de compétences pour les héros, une aventure plus longue et surtout des énigmes absolument géniales nous poussant à utiliser les capacités données au maximum, créant une synergie entre les trois personnages. Le troisième opus m’a légèrement déçu car contrairement aux autres, il est en trois dimensions. On se déplace donc dans quatre directions. Le jeu n’est pas mauvais pour autant, mais le système de niveaux et d’énigmes n’est pas beaucoup exploité et la durée de vie est très faible. Heureusement, le quatrième opus signera pour moi l’aboutissement total de cette série de jeux. Un retour à la 2D, des énigmes encore meilleures, un scénario plus intéressant, des musiques grandioses (qui le sont dans tous les opus), mais surtout, la direction artistique a pris un tournant un peu plus cartoon, ce que le 3 avait commencé à faire. Dans les deux premiers jeux, malgré les couleurs vives et les fonds qui rappellent l’univers de Walt Disney, les personnages étaient conçus d’une manière assez réaliste, ce qui les rendait très charismatiques. Dans le 4, ils sont plus enfantins, leurs interactions sont plus fréquentes, nous faisant voir le lien qui les unit depuis le premier jeu.

 Je ne peux pas vraiment choisir entre les deux directions artistiques, tant les deux sont excellentes. Mais en toute objectivité et donc en oubliant un peu la nostalgie, le design du 4 rend le jeu encore plus abouti. Ce que j’adore, c’est que l’on s’attache aux personnages. Ils ont chacun une personnalité qui leur est propre. Pontius est très courageux et aime les combats, Zoya est mystérieuse, Amadeus est intelligent. Le 4 affine ces traits de caractère et ajoute de l’humour dans leurs répliques, quand les jeux précédents avaient un peu trop tendance à ce que seules les réactions des personnages montrent ces traits, ce qui les rendait quelquefois assez stéréotypés. Cerise sur le gâteau : les jeux sont jouables en multijoueurs local et en ligne jusqu’à trois joueurs et se trouvent sur toutes les plateformes : donc Xbox One, PS4, Nintendo Switch et PC. 

Bref. Trine est une licence qui m’a énormément marqué dans mon parcours de joueur et je trouve que ces jeux mériteraient plus de visibilité,

compte tenu de leur qualité sur presque tous les points mais qui montre également que le jeu vidéo est bien plus qu’un « divertissement abrutissant les enfants et où il faut uniquement tuer tout le monde ».

Je le recommande pour tout le monde, autant aux joueurs occasionnels qu’aux joueurs réguliers. Ils sont trouvables en dématérialisé sur tous les magasins en ligne tels que Steam, le Nintendo eshop, le Microsoft store etc.

Captures d’écran du deuxième opus, ci dessus

Capture d’écran du quatrième opus

Extrait audio de Trine

Pourquoi les enseignants ont-ils envie de travailler à l’étranger ?

par Julie K.

Au sein du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, un organisme appelé l’AEFE (Agence de l’Enseignement Français à l’Étranger), gère de nombreux lycées français à l’étranger. Ces lycées ont un enseignement identique à celui en France, ce qui donne à de nombreux professeurs l’opportunité de tenter une expérience de vie dans un autre pays.

logo-AEFE – Lycée Lyautey de Casablanca

Comment débute l’aventure ?

Pour la majorité des professeurs, il faut tout d’abord travailler minimum trois ans dans un établissement en France.  Ensuite les enseignants postulent auprès de l’AEFE et passent un entretien. Ils expliquent leur parcours  et expriment leurs vœux (établissements et pays où ils aimeraient travailler). Selon leur profil et leurs compétences, une proposition de poste leur est faite. Mais il est également possible de postuler directement auprès de l’établissement de son choix et obtenir un contrat local.

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Pourquoi s’expatrier ? 

Pour la majorité, c’est partir pour une évolution professionnelle. 

En effet, certains professeurs ont de nouvelles missions plus importantes qu’à leur ancien poste. D’autres partent par curiosité professionnelle. L’enseignement à l’étranger est unique car il s’adresse à un public très différent en raison de la multiplicité des nationalités, des langues et des cultures en présence. À leur contact, l’enseignant peut développer de nouvelles compétences qui l’enrichissent.  

D’autres personnels ont décidé de s’expatrier pour découvrir une autre culture. Ils sortent de leur zone de confort pour affronter un autre mode de vie. Il faut s’adapter. C’est ce que recherchent un grand nombre d’entre eux. On ne vit pas de la même manière à Vienne qu’à Rio de Janeiro ou qu’à Moscou. 

Mais partir c’est aussi partir par amour. 

De nombreux enseignants ont quitté la France car leur conjoint a lui-même été muté ou car leur partenaire est originaire du pays où ils se rendent.

 « J’ai dû quitter mon poste pour suivre mon épouse qui change de pays tous les 3 ou 4 ans pour son travail. »  affirme M. Bertrand, professeur de physique-chimie.

Apprendre une nouvelle langue - 50 ans dans le vent

 L’attirance pour une culture, un pays.

« Je voulais venir vivre à Vienne, la capitale de la musique et profiter de l’opéra », explique M. Combecave, professeur d’histoire-géo et chanteur lyrique.

On peut vouloir apprendre ou améliorer une langue. 

« J’ai travaillé à l’étranger un an au Royaume Uni, dans le but de perfectionner mon anglais, car j’ai enseigné les SVT en anglais en section européenne en France pendant 10 ans. » raconte M. Pitiot, professeur de SVT. 

Y a-t-il un profil psychologique type ?

En général les recruteurs recherchent quelqu’un de compétent, c’est-à-dire qu’il maîtrise sa discipline et qu’il intéresse les élèves, grâce à sa créativité pédagogique. Pour épanouir et faire réussir les élèves, il faut quelqu’un de motivé. Il faut aussi quelqu’un qui supporte la pression de toutes ces nouveautés.

Quelles que soient leurs ambitions, et la raison qui les a poussés à partir, les enseignants n’oublient pas leur famille, leur ville d’enfance, la France. Rares sont ceux qui ne reviennent pas vivre en France au bout d’un ou de plusieurs contrats.

« Iel », une entrée dans le dictionnaire qui fait polémique

Depuis le mois d’octobre 2021, un débat concernant le pronom « iel » divise la France.

Un nouveau pronom 

Le pronom « iel » est entré dans la version en ligne du « Petit Robert ». Il s’agit d’un néologisme issu des pronoms « Il » et « Elle » et qui est employé pour parler d’une personne quel que soit son genre. « Iel » est donc un pronom neutre et inclusif. On peut aussi l’utiliser pour désigner une personne non-binaire*, « iel » est comparable au pronom anglais « they », qui lui aussi est utilisé dans ces deux cas. Ainsi, fini la règle arbitraire du masculin qui l’emporte sur le féminin : si un garçon et dix filles partent en vacances, « Iels » partent en vacances »!

Cependant de nombreux francophones s’opposent à l’utilisation de ce nouveau pronom, y compris des personnalités publiques comme le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Jean-Michel Blanquer, le député François Jolivet et première dame de France Brigitte Macron. Le député François Jolivet se dit «stupéfait de cette initiative», le ministre Blanquer, s’est rapidement exprimé sur le sujet en ces termes : « Quand un dictionnaire est un dictionnaire de référence – y compris pour nos enfants – on ne peut pas se permettre d’être dans une espèce d’inventivité qui n’a rien à voir avec ce qui est la langue, tout simplement ». On peut s’interroger sur la pertinence de cette accusation puisqu’un dictionnaire n’est pas un outil normatif mais descriptif. L’objectif est donc d’avoir une ressource à laquelle les gens peuvent se référer en cas d’incompréhension. En l’occurrence, « iel » existait déjà.

Le développement de la langue

Rappelons qu’une langue évolue avec le temps et avec l’utilisation des mots, c’est l’usage qui fait la norme. Il n’incombe donc ni au ministre de l’Éducation ni à l’Académie Française de décider des changements linguistiques. En réalité l’Académie Française ne peut pas réellement se positionner dans ce débat, elle dont la 9e édition de son dictionnaire est en voie d’achèvement depuis 1986, et qui ne comporte aucun linguiste dans ses rangs. Des mots comme « bolosse », « malaisant » ou « wesh » ont été ajoutés au dictionnaire car ils étaient utilisés de plus en plus souvent. Dans ce cas, pourquoi le pronom « iel » n’aurait-il pas sa place dans un dictionnaire ?

*non binaire : Personne qui considère que son identité de genre ne relève pas de la norme binaire, c’est-à-dire qu’elle ne se considère pas comme étant exclusivement femme ou exclusivement homme. Un non-binaire peut remettre en question l’assignation sexuelle à un genre.

Merci Alba H. pour ta contribution! 

Un jour, un atelier : L’atelier d’arts plastiques

 Chaque semaine, découvre un atelier proposé au lycée. 

par Jade et Ines

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