par Mariam K., Anais B., Camila S., Sara H., Nira, Cybèle D., Romain et Luce
Category: Lycées Français du monde
Emmanuel du Mexique au violoncelle, Antonia de Pologne à la flûte traversière, deux élèves musiciens de l’OLFM, et Elena ancienne élève et aujourd’hui tutrice, nous partagent leurs expériences avec des anecdotes qui donnent envie de rejoindre cette grande famille multiculturelle qu’est l’OLFM !
par Sara H., Camila S., Cybele D., Nira M.
Cette année, le Lycée Français de Vienne accueille pendant dix jours en Mars 2023 la 9e édition de l’OLFM, l’Orchestre des lycées français du monde.
L’OLFM est un projet musical qui a débuté en 2015 dirigé par Adriana Tanus, professeure de musique au Lycée Français de Madrid.
Cet orchestre se rassemble chaque année dans un lycée français du réseau géré par l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger pour partager la passion de la musique à travers la langue française.
Les jeunes musiciens sont choisis à partir de candidatures envoyées en début d’année, ainsi près de 70 élèves du monde entier se retrouvent et jouent ensemble, pour préparer un concert.
En cette occasion les élèves se rendent à Vienne, capitale de la musique classique et hub pluriculturel. Cet événement est couvert par les Jeunes Reporteurs Internationaux (JRI) issus des lycées français de Vienne, de Varsovie et des Canaries.
L’éducation aux médias et à l’information (EMI) est encouragée par l’AEFE à travers le projet JRI dans les Lycées faisant partie du réseau. Ces élèves sont formés et accompagnés par des professionnels pour couvrir les évènements tels que l’OLFM ou bien les JIJ (Jeux internationaux de la Jeunesse).
Aujourd’hui, l’Orchestre s’est divisé pour répéter en partiel, les cordes et les vents, chacun de leur côté afin d’améliorer l’harmonie.
En outre, l’orchestre du LFV se prépare dès ce lundi à rejoindre les autres musiciens pour le chant ukrainien.Des reportages, articles, photos, podcasts continueront d’être publiés tout au long de la semaine sur les réseaux sociaux du Lycée Français de Vienne et de l’AEFE.
par Julie K.
Au sein du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, un organisme appelé l’AEFE (Agence de l’Enseignement Français à l’Étranger), gère de nombreux lycées français à l’étranger. Ces lycées ont un enseignement identique à celui en France, ce qui donne à de nombreux professeurs l’opportunité de tenter une expérience de vie dans un autre pays.
Comment débute l’aventure ?
Pour la majorité des professeurs, il faut tout d’abord travailler minimum trois ans dans un établissement en France. Ensuite les enseignants postulent auprès de l’AEFE et passent un entretien. Ils expliquent leur parcours et expriment leurs vœux (établissements et pays où ils aimeraient travailler). Selon leur profil et leurs compétences, une proposition de poste leur est faite. Mais il est également possible de postuler directement auprès de l’établissement de son choix et obtenir un contrat local.
Pourquoi s’expatrier ?
Pour la majorité, c’est partir pour une évolution professionnelle.
En effet, certains professeurs ont de nouvelles missions plus importantes qu’à leur ancien poste. D’autres partent par curiosité professionnelle. L’enseignement à l’étranger est unique car il s’adresse à un public très différent en raison de la multiplicité des nationalités, des langues et des cultures en présence. À leur contact, l’enseignant peut développer de nouvelles compétences qui l’enrichissent.
D’autres personnels ont décidé de s’expatrier pour découvrir une autre culture. Ils sortent de leur zone de confort pour affronter un autre mode de vie. Il faut s’adapter. C’est ce que recherchent un grand nombre d’entre eux. On ne vit pas de la même manière à Vienne qu’à Rio de Janeiro ou qu’à Moscou.
Mais partir c’est aussi partir par amour.
De nombreux enseignants ont quitté la France car leur conjoint a lui-même été muté ou car leur partenaire est originaire du pays où ils se rendent.
« J’ai dû quitter mon poste pour suivre mon épouse qui change de pays tous les 3 ou 4 ans pour son travail. » affirme M. Bertrand, professeur de physique-chimie.
L’attirance pour une culture, un pays.
« Je voulais venir vivre à Vienne, la capitale de la musique et profiter de l’opéra », explique M. Combecave, professeur d’histoire-géo et chanteur lyrique.
On peut vouloir apprendre ou améliorer une langue.
« J’ai travaillé à l’étranger un an au Royaume Uni, dans le but de perfectionner mon anglais, car j’ai enseigné les SVT en anglais en section européenne en France pendant 10 ans. » raconte M. Pitiot, professeur de SVT.
Y a-t-il un profil psychologique type ?
En général les recruteurs recherchent quelqu’un de compétent, c’est-à-dire qu’il maîtrise sa discipline et qu’il intéresse les élèves, grâce à sa créativité pédagogique. Pour épanouir et faire réussir les élèves, il faut quelqu’un de motivé. Il faut aussi quelqu’un qui supporte la pression de toutes ces nouveautés.
Quelles que soient leurs ambitions, et la raison qui les a poussés à partir, les enseignants n’oublient pas leur famille, leur ville d’enfance, la France. Rares sont ceux qui ne reviennent pas vivre en France au bout d’un ou de plusieurs contrats.